Prix libre (c'est pas tout à fait gratuit)
Ce billet a pour objet d'expliquer notre rapport à l'argent qui est politique (peut-il en être autrement...?).
Parce que ne sont impossibles que les choses que l'on n'essaye pas de faire...
Voici rapportée une discussion que j'ai peut-être eu avec ma grand mère (qui a de belles mains!) mais que j'aurais pu avoir avec n'importe qui à commencer par moi, puisque nous sommes tous et toutes pervertis par le capitalisme !
prix libre
Est-ce que c'est gratuit ? non.
Des frais sont engagés, il faudra les payer, il faut donc collecter de l'argent...
Je ne peux pas savoir combien payer ! si.
Le budget de la soirée dès qu'il sera un peu plus précis sera annoncé, il sera affiché le soir même...
Héhé... Bande de hippies ! ça ne marchera jamais, vous allez vous faire rouler ! non.
Car,
chacun et chacune pourra s'impliquer en amont pour que le budget soit
le plus équilibré possible (faire des pré-ventes, chercher des sponsors,
chercher des économies à faire...) et que le soir même, en milieu de
soirée, le point sera fait sur l'état du budget et ceux qui le peuvent
pourront à ce moment là rajouter la modique somme manquante.
Ouais... mais si il y a plein de monde et que tout le monde donne beaucoup d'argent, je me fais avoir ! non.
Parce
que l'argent en trop servira à organiser un autre bal ou un autre
évènement, où tu pourras tout choisir avec les autres si tu t'impliques
et où tu pourras payer un prix libre encore moins cher.
Mais les pauvres, ils en profitent ! oui et non.
Souviens-toi
que les pauvres ont rarement choisi d'être pauvre et qu'ils sont déjà
face à suffisamment de difficulté là où le prix n'est pas libre (captif
?). Et en plus, tu peux venir avec tous tes amis pauvres à cette soirée !
(Merci à Barbara pour la vigilance orthographique !)